Il y a un siècle, lors des Jeux olympiques de Paris 1924, les deuxièmes organisés dans la capitale, le Comité International Olympiques était intransigeant sur le statut des athlètes qualifiés : aucun professionnel n’était accepté. “La définition de l’amateur dans chaque sport est établie par la Fédération internationale régissant ce sport,” précise le premier article des “Règles générales techniques applicables à la célébration de la VIIIe olympiade”.
Plus précisément, “la Fédération nationale qui, dans chaque pays, dirige un sport particulier doit certifier sur la formule d’engagement , que chaque concurrent est amateur”. D’ailleurs, “celui qui a été classé professionnel dans un sport quelconque ne peux participer aux Jeux olympiques”. Et gare aux tricheurs : “L’athlète qui aura été convaincu d’avoir pris frauduleusement la qualité d’amateur , sera disqualifié.” En revanche, aucune ligne n’évoque la possibilité de dopage.
Par ailleurs, le règlement officiel précise deux autres dispositions importantes pour les Jeux de Paris 1924. D’une part, “il n’y a pas de limite d’âge pour les concurrents aux Jeux olympiques”, indique le point 3. Et d’autres part, “les femmes sont admises aux jeux olympiques” et “le programme fixera les épreuves qu’elles pourront disputer”. Sur les 3 089 athlètes engagés aux Jeux, seules 135 étaient des femmes.
© SportBusiness.Club Juillet 2024
Source des textes originaux : Rapport officiel des Jeux de la VIIIe olympiade de Paris 2024. Auteur inconnu.