Le test grandeur nature du relais de la flamme des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 réalisé vendredi 22 mars dans l’Aube, entre Nogent-sur-Marne et Troyes a semble-t-il été une réussite pour le comité d’organisation. La logistique de l’opération et le dispositif de sécurité mis en place pour encadrer le porteur de la torche ont été efficaces. Forces de l’ordre, en short autour de “l’éclaireur”, sont satisfaits. Les partenaires le sont également.
En tête du cortège test les chars décorés des deux partenaires du relais, Coca-Cola et BPCE, étaient aussi de la fête apportant ainsi une touche “Tour de France” à la caravane. « Il s’agissait de vérifier comment les véhicules circulaient, à quelle vitesse, à quelle distance des autres, explique Claire Revenu, directrice des Jeux olympiques et paralympiques chez Coca-Cola France. Nous avons aussi testé les systèmes de réfrigération embarqués. Et ça fonctionne très bien ».
Car sur la route du relais de la flamme, le vrai qui débutera le 8 mai prochain à Marseille (Bouches-du-Rhône), l’entreprise américaine distribuera de petites canettes fraîches aux spectateurs installés aux bords des routes et venus célébrer le feu olympique. Outre Coca-Cola, avec un camion rouge au look rétro qui distribuera sa version “zéro”, le groupe proposera du Fuse Tea. Dans l’Aube, les deux véhicules événementiels imaginés par GL Events et Keneo et construits par Mandarine, étaient quasiment terminés. « C’était un objectif pour nous,» insiste Claire Revenu.
“Très très encourageant”
Juste après, circulaient les deux véhicules de BPCE : le premier aux couleurs bleues de Banque Populaire, le second rouge à celles de Caisse d’Epargne. Les fourgons, imaginés et construits par Idéactif, étaient techniquement fonctionnels mais pas encore terminés pour la décoration. « Ce test nous permet de vérifier le travail des différentes équipes, car si ici nous sommes cinquante, lors du relais nous serons une centaine», indique Benoît Gausseron, directeur des Jeux olympiques et paralympiques chez BPCE
« Cette opération grandeur réelle nous permet de voir si les expériences que l’on va proposer au public fonctionnent bien et quels ajustement il convient éventuellement de réaliser,» poursuit le dirigeant surpris par le nombreux public présent pour ce test. « Il y avait un monde dingue, commente aussi Claire Revenu. C’est très très encourageant ». De bon augure pour les partenaires. « Cela montre le grand pouvoir d’attraction de la torche olympique, » ajoute Benoit Gausseron qui comme sa collègue de Coca-Cola a hâte de débuter l’aventure à Marseille, dans moins de sept semaines.
Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Mars 2024
