Dans un bâtiment blanc récemment rénové d’Alexandra, un des townships les plus miséreux d’Afrique du Sud, une vingtaine d’enfants font des culbutes sur le tatami, certains encore en uniforme scolaire, sous l’œil d’un entraîneur. C’est la première fois que ce quartier déshérité du nord de Johannesburg, régulièrement touché par des attaques xénophobes, voit apparaître un dojo. Venus d’une école primaire voisine, ces enfants sont là pour « apprendre à vivre ensemble », explique à l’AFP Roberto Orlando, coordinateur de l’organisation « Judo pour la paix », présente dans plusieurs pays. Athlétique, des yeux bleus perçants, Roberto est originaire d’Italie, mais il a voyagé en
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