En Nouvelle-Zélande, le Mondial de la “bombe” dans l’eau 🔓

La Nouvelle-Zélande organise dimanche 25 février 2024 son premier championnat du monde de “bombe”, des sauts dans l’eau destinés à faire le plus d’éclaboussures possible. Cette discipline très populaire est appelée “Manu” dans ce pays du Pacifique. Cette méthode de plongeon serait née en Nouvelle-Zélande il y a une trentaine d’année. Elle est pratiquée avec ferveur dans les piscines, les rivières et des sites en bord de mer à travers le pays.

Environ 5 000 Manu seront jugées pour une série d’épreuves de qualification, avant une finale en mars prochain, indique Scott Rice, organisateur de l’événement qui s’autoproclame “championnat du monde” de la spécialité (“Manu World Champs”). Le gagnant recevra un prix de 30 000 dollars néo-zélandais (environ 17 150 euros). Cinq techniques, chacune portant un nom d’origine maorie, sont autorisées: Te Manu (la bombe V), Te Tepara (l’agrafe), Te Korira (le gorille), Te Poro Repo (le boulet de canon) et Te Kawhena (le cercueil).

Un plongeon de 5 mètres

Contrairement au plongeon olympique, où les athlètes recherchent à réaliser la plus petite éclaboussure possible, les juges du Manu ont pour critère le volume et la hauteur de l’éclaboussure. Le son à l’impact doit également être “pur”, précise Scott Rice. L’ancien joueur des All Blacks Sean Fitzpatrick figurent parmi les concurrents invités à sauter depuis des plateformes situées trois à cinq mètres au dessus de la surface de l’eau lors de cette qualification pour ce “Mondial”.

Le vainqueur de la Coupe du monde de rugby de 1987, a déclaré viser un deuxième titre mondial à l’âge de 60 ans. « Est-ce que je veux être champion du monde Manu ? Eh bien, c’est pour ça que je suis ici, » a déclaré Sean Fitzpatrick. Je me fais un peu vieux et j’affronte des gamins, mais nous verrons ». Celui qui a été capitaine des All Blacks lors de 51 de ses 92 matches, indique avoir suivi les conseils de ses rivaux. « Pour faire le Manu, il faut bien plier les jambes et dès que vous avez le dos dans l’eau, essayer immédiatement de redresser son corps pour obtenir le bon son “pop”, assure le rugbyman. On m’a dit que c’était la manière de faire ». (Avec AFP)

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