16 janvier 2024

Temps de lecture : 2 min

Jockiz, nouveau né du fantasy hippique

Pas de jalousie : le monde hippique aura aussi son “Sorare”. Il est baptisé Jockiz et son faire-part de naissance a été envoyé ce mardi 16 janvier 2024. Soutenu par PyratzLabs, une société spécialisée dans le Web3, et l’opérateur de paris hippiques Zeturf (passé dans le giron de FDJ), ce nouveau jeu de fantasy co-fondé par Tony Parker sera accessible aux utilisateurs à compter de mai 2024. Le projet se base sur les données en temps réel des vraies courses hippiques et l’achat-revente de cartes numériques à collectionner (NFT) à l’effigie des jockeys professionnels.

Près de 300 d’entre eux ont déjà donné leur accord pour l’utilisation de leur image dans le jeu. En échange, les athlètes percevront un pourcentage sur l’achat de leur carte. Jockiz a également conclu des accords de licences “à long-terme” avec France Galop et Trotteur Français. « L’objectif est de moderniser l’image des courses, explique Julien Mirabel, directeur général du jeu. Nous voulons utiliser la gamification pour séduire de nouveaux publics, plus jeunes notamment. Le projet a donc été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par l’écosystème ».

Pas de cryptomonnaie

L’inscription au jeu proprement dit, disponible dans un premier temps via un site internet, est gratuite. Néanmoins, pour pouvoir jouer et affronter d’autres équipes, il faut constituer la sienne et dans ce cas il faudra acheter des cartes numériques dont le prix moyen se situe autour de 15 euros. En jouant, les utilisateurs peuvent remporter des récompenses. Parmi elles, figurent des expériences à vivre dans des hippodromes afin d’amener le virtuel au réel et tenter de recruter de nouveaux consommateurs de courses hippiques.

Jockiz s’appuie sur une technologie à celle utilisée par Sorare, jeune pousse française devenue internationale. En revanche, contrairement à ce qui existe dans les autres applications de fantasy, les transactions se feront pas avec de la cryptomonnaie… mais avec « simples » euros. « Nous ne voulons pas forcément être très tech, justifie Julien Mirabel. Nous voulons essentiellement mettre en avant les sports hippiques. C’est un projet avec beaucoup de technologie mais surtout dans la collecte de data, pas dans son utilisation. C’est un jeu accessible au plus grand nombre sans barrière à l’entrée ».

Le nouveau jeu bénéficiera également de l’expérience de PyratzLabs qui accompagne Oval3, un jeu de fantasy consacré au rugby. Avec tous ces arguments, Jockiz espère cumuler plusieurs dizaines de milliers de joueurs dès la fin 2024. Le projet, qui attend une nouvelle levée de fonds a appris SportBusiness.Club, verra sur son chemin la concurrence du PMU. En 2023, le site de paris hippiques a lancé Stables, un jeu de fantasy de sports hippiques semblable mais davantage basé sur les chevaux que sur les jockeys.

Titouan Laurent
© SportBusiness.Club Janvier 2024

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