Président LR du Département de Vendée, Alain Leboeuf a délaissé tout un après midi son smartphone, quitte, ce jeudi 19 septembre 2024, à rater l’annonce du nouveau gouvernement de Michel Barnier. L’élu avait mieux à faire : féliciter les 40 skippers du prochain Vendée Globe lors de la présentation de la course autour du monde. Le départ de la 10e édition de l’épreuve mythique sera donné dimanche 10 novembre prochain à 10h02 depuis les Sables-d’Olonne. Une édition des records.
Avec 40 bateaux, jamais la course, en solitaire, sans assistance et sans escale, n’avait proposé un tel plateau. Le port des Sables a dû être aménagé et creusé pour accueillir les monocoques Imoca : des travaux qui ont coûté 900 000 euros. La rançon du succès. La dernière édition, en 2020, avait été suivie par les deux-tiers des Français (66,7%) et avait été valorisée 373,2 millions d’euros en équivalent espaces publicitaires. « Le Vendée Globe nous apporte de la notoriété et des retombées en tourisme en année +1,» se réjouit Alain Leboeuf.
Objectif : international
Le budget du Vendée Globe s’envole également cette année, avec 25 millions d’euros, soit 4 millions de mieux qu’en 2020. « Cette enveloppe comprend également deux autres courses sur la période de 4 ans : la Vendée Artique et la New-York Vendée, indique Alain Leboeuf. Les recettes sont quasi égales entre les subventions des collectivités, les sponsors et les autres recettes ». Concrètement, le budget comprend 4 millions d’euros pour les deux courses. Un gros tiers provient des sponsors (35%), un autre tiers (32% des collectivités territoriales, un quart (25%) du village et de l’hospitalité. Le reste est partagé entre les licences (4%) et les frais d’inscription des skippers (4%) : 20 000 euros hors taxes.
Le village ouvrira ses portes dans un mois aux Sables-d’Olonnes, samedi 19 octobre. Il s’étalera sur 30 000 mètres carrés autour du port et des 40 bateaux. L’organisation attend “un million de visiteurs”. Le patron du département est également ravi également de voir “sa” course s’internationaliser : douze skippers non français sont engagés. « Un de nos objectifs est effectivement d’attirer d’autres navigateurs étrangers, commente Alain Leboeuf. D’où plusieurs voyages pour présenter la course et ses marins à New-York, Suisse, Belgique et Japon ». Sans doute faudra-t-il creuser encore un peu dans le port ces prochaines années.
Virtual Regatta, Brioches Fonteneau, Yacht Club de France, Helly Hansen, Groupe Adinfo, Oxeca, Musée National de la Marine, Beneteau, Cougnaud, U de Vendée, CCI Vendée, V&B, France Location.