Les culs-reptiles, c’est la communauté nationale de la glandouille, ces “oisifs qui ne voulaient rien foutre au pays, des fainéants qui passaient la journée à même le sol, sur des nattes, à jouer aux dames ou au rami”. Mais l’un d’eux, Bourma Kabo accepte un défi impossible : participer aux Jeux olympiques de Sydney ! L’apprenti athlète, nageur à ses heures, part dans un défi inimaginable pour tenter de représenter le plus dignement possible son pays et l’Afrique en Australie, au plus grand événement sportif mondial. Cinéaste réputé, Mahamat-Saleh Haroun signe un deuxième roman inspiré par les exploits éphémères d’Éric Moussambani, nageur de Guinée équatoriale, aux Jeux de Sydney 2000.
Les culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun, éditions Gallimard, 240 pages, 19 euros