Il est l’un des skippers les plus reconnus de la flotte des navigateurs de courses au large. Dimanche 10 novembre 2024, Arnaud Boissières prendra le départ de son cinquième Vendée Globe. Il a bouclé les quatre précédents : un exploit qu’il est le seul a avoir accompli. Avant de repartir une nouvelle fois autour du monde, le marin bordelais raconte cette histoire d’amour avec le Vendée Globe. Tout débute au printemps 1989, alors qu’il n’était que lycéen en 1989 face à l’Imoca Ecureuil d’Aquitaine II de Titouan Lamazou futur vainqueur de la première édition du Tour du monde en solitaire.
Arnaud Boissières était présent au départ de la course, aux Sables-d’Olonne, poster de Titouan Lamazou dédicacé en main. Une sortie autorisée avec ses parents alors que le jeune homme soignait une leucémie qui menaçait ses rêves d’aventure. Heureusement pour le marin, le vent souffla dans la bonne direction.
Dans cet ouvrage, Arnaud Boissières évoque sa vie quotidienne à bord. On y apprend notamment que le skipper emporte six caleçons pour les trois mois de course : “un caleçon propre tous les quinze jours”. ‘ensemble de la course. Le navigateur a aussi un mot pour ses partenaires, d’Achille Bertrand, fournisseur de viande à Arcachon qui lui permis de boucler son premier budget en mini, à Arkéna Vérandas, qui l’emmena sur sur son premier Vendée Goble, à La Mie Câline, partenaire depuis 2017.
Marin du Vendée, d’Arnaud Boissières (collaboration de David d’Equainville). Editions du Rocher. 224 pages. 19 euros.
© SportBusiness.Club Octobre 2024
Extrait. Ne soyez pas étonnés que je préfère de loin signer avec un partenaire plutôt qu’un sponsor. Je suis plus à l’aise avec les gens passionnés. Rétrospectivement, depuis les Mini, et même avant, j’ai toujours été en relation avec des chefs d’entreprise qui soutenaient les courses au large en comprenant leur nature et leur histoire. Le nom de leur entreprise n’était pas affiché sur des bateaux par hasard. L’esprit de ces compétitions de voile, où la valeur se mesure à l’aune de l’endurance, leur était familier. Ils ont conscience du caractère épique du lien établi entre la mer et ceux qui ont décidé d’en faire leur vie.