Podcast. La Directrice générale de Sporsora, Magali Tézenas du Montcel, détaille les priorités pour sa structure en cette année de Jeux olympiques et paralympiques. L’association qui rassemble les acteurs économiques de l’univers du sport aborde 2024 en mettant déjà le cap pour l’après-Jeux.
Sporsora, qui fête son trentième anniversaire, s’est donnée six axes de travail pour cette année : le sport féminin, la RSE et l’impact environnemental, les nouveaux modes de consommation du sport, les nouvelles sources de revenus, les types d’investissements dans le sport. Extraits.
Cette année sera une année olympique et paralympique en France. Mais une des priorités de Sporsora est de préparer l’après-Jeux. Pourquoi ?
Magali Tézenas du Montcel : « Chez Sporsora nous avons une leitmotiv, celui d’être utile. Les Jeux olympiques vont se faire sans nous et n’ont pas besoin de nous pour exister. Même si l’on relais énormément d’informations auprès de nos membres et que nous retirons toutes les bonnes pratiques que l’on voit dans les Jeux pour essayer d’en faire profiter l’ensemble de notre de notre écosystème. Toutefois, nous nous sommes dit que notre mission, là où l’on devait nous attendre, c’était justement pour aider à solidifier cette base, cette rampe de lancement que doivent être les Jeux olympiques pour le secteur du sport. Nous avons identifié six grandes thématiques qui nous paraissaient être un peu “work in progress” pour bénéficier de cet élan des Jeux ».
Dans vos thématiques de travail figure le sport féminin. Son développement est toujours aussi difficile ?
Magali Tézenas du Montcel : « Sur ce sujet, on lâche pas l’affaire. Cela fait de nombreuses années que l’on travaille avec les marques partenaires. (…) Sur l’économie du sport, en général, que ce soit pour le sport masculin ou féminin, il faut un peu se dégager de la dépendance des droits médias, de l’investissement de l’État, des collectivités. Les partenaires privés vont être de plus en plus importants. C’est pour ça que nous avons beaucoup travaillé sur l’intérêt les marques d’être partenaires du sport féminin. Cela a quand même beaucoup avancé. Il existe des namers sur les grandes compétitions féminines et de plus en plus de marques s’engagent à égalité, comme pour les équipes de France masculines et féminines. (…) Il y a une appétence du public pour le sport féminin et on voit même de très très belles audiences pour des compétitions féminines. Mais, cela ne nous satisfait pas. Quand on regarde la présence de ce sport féminin en télé, et c’est quand même essentiel, il y a toujours un sujet de trop faible médiatisation ».
© SportBusiness.Club Janvier 2024
Ecoutez le podcast de Magali Tézenas du Montcel (Sporsora)
Enregistrement : 24 janvier 2024