Les Jeux olympiques permettent généralement de faire des bons technologiques. ceux de Paris 1924 ont développer la communication par le télégraphe. Ainsi, à Colombes, au Stade olympique, les journalistes disposaient de matériels derniers cri. “En ce qui concerne le télégraphe, il fut installé quatorze appareils quadruples Baudot et quatre Hughes, précise le rapport officiel de la VIIIe Olympiade. Le personnel était constitué par l’équipe spéciale de l’Administration chargée d’assurer le service dans tous les déplacements officiels du Chef de l’Etat, des Membres du Gouvernement et dans toutes les grandes manifestations”.
Un total de 4 405 télégraphes ont été émis lors des Jeux de Paris 1924, soit 244 579 mots. “La rapidité de l’expédition était légendaire,” est-il mentionné dans le rapport. Ainsi, l’annonce d’une victoire était reçue moins de 10 minutes après à Buenos-Aires, à New-York ou à Toronto, ce qui permettait souvent à un athlète de recevoir de son pays d’origine un télégramme de félicitations en retour avant d’avoir quitté le Stade”.
En 1924, le Comité National Olympique Français a aussi institué “un organisme chargé de renseigner la Presse”. Ces communiqués diffusés tous les jours étaient chargés d’informer les journaux de la Capitale, les bureaux des journaux de province et les grandes agences d’information. “Ils renseignaient la presse française au jour le jour sur les événements olympiques de toute nature : préparation et performances étrangères, communications du Secrétariat des renseignements sur l’organisation olympique, etc…”
Trois rédacteurs étaient mobilisés pour la rédaction de ces communiqués. “Assez brefs au début, ces communiqués quotidiens, bourrés de renseignements par la suite, nécessitèrent, indépendamment des traducteurs.” Un total de 1 035 communiqués de une à dix pages a été publié pour la presse française “qui ont porté sur 1.669 informations”. Pour ceux destinés “à la Propagande à l’étranger, il en a été expédié 6 053 exemplaires.
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