Paris 2024. Le chiffre : 16 équipiers 🔓

Ils sont seize et s’appellent Clara, Chloé, Eléonor, Jana, Manon, Noémie, Hugo, Lucas, Nathan et Nathan, Shawn, Thomas, Yassine, Zabih, Anastasia, Houari. Agés de 17 à 25 ans ils sont les “éclaireurs” de la flamme olympique à bord du Belem. Leur mission : rapporter le feu olympique de Paris 2024 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Chacun représente une école, une association, un club et une région. Ces seize équipiers, sélectionnés par Caisse d’Epargne, embarquent depuis Athènes samedi 27 à bord du trois mâts direction la France et la cité phocéenne.

Du port du Pyrée au Vieux Port de Marseille, la traversée de la Méditerranée est prévue en 12 jours et 1000 milles. Le Belem pointera son étrave au large du Château d’If mercredi 8 mai prochain en fin d’après-midi. D’ici là, et dès le premier jour de navigation, le bateau empruntera l’étroit et spectaculaire canal de Corinthe. Actuellement fermé pour travaux, il s’ouvrira très exceptionnellement pour ce convoi exceptionnel lui aussi. Cap ensuite vers le détroit de Messine entre l’Italie continentale et la Sicile. Ce sera après le passage des Bouches des Bonifacio, entre la Corse et la Sardaigne, avant de se diriger vers le nord et Marseille.

A 34 mètres, sur le grand mât

Le voyage se réalisera en grande partie grâce à la force du vent et aux 1200 mètres carrés de voilure. De quoi propulser le bateau de 58 mètres de long sur 8,80 de large à 17 kilomètres par heure. Ces 11 jours de mer seront couverts par une équipe de France Télévisions. A bord ils assureront un suivi quotidien grâce à une liaison satellitaire identique à celle utilisée par les skipper du Vendée Globe. Deux autres journalistes embarquent aussi sur le Belem : un du Monde et un second de l’Equipe.

La flamme, dans sa lanterne, sera escortée par trois gardiens qui veilleront 24 heures sur 24 à ce que le feu ne s’éteigne pas. Quitte à l’emporter au “mess” pour les repas où elle sera posée entre le sel et le poivre. Et si l’improbable arrivait, à savoir que le feu s’éteigne, la lanterne installée dans le grand roof serait alors rallumée grâce au feu d’une seconde qui elle voyage de manière beaucoup très discrète. La magie doit toujours opérer.

Durant cette traversée, le feu olympique pourrait se permettre une montée à 34 mètres de hauteur, sur le grand mât du Belem. Ce serait alors sa seule escapade car durant son voyage méditerranéen le bateau n’a aucune escale au programme. Le trajet se réalisera d’une traite. Une fois la flamme olympique transmise au comité d’organisation local, il est en effet de coutume qu’elle reste dans le pays hôte. C’est pour cette raison que la lanterne passera sa dernière nuit en Grèce dans les locaux de l’Ambassade de France à Athènes.

© SportBusiness.Club Avril 2024