« Des conditions plus chaudes que la normale sont légèrement plus probables » en France pour les mois de juillet à septembre, période qui couvre notamment les Jeux olympiques et paralympiques, a annoncé vendredi Météo-France. « Le scénario d’un trimestre plus chaud que la normale est légèrement plus probable pour la France. Cette probabilité est plus marquée sur le sud du pays », détaille l’organisme public dans son bulletin portant sur les grandes tendances à trois mois.
« Un scénario sec est privilégié sur le sud du pays. Ce scénario légèrement plus probable s’entend à l’échelle du trimestre, et n’exclut pas des épisodes ponctuels avec une pluviométrie pouvant être localement importante » mais « aucune tendance ne se dégage au nord de la France », ajoute Météo-France. Ces grandes tendances englobent la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre) de Paris, pour lesquels des canicules ou des pluies abondantes (susceptibles de dégrader la qualité de l’eau de la Seine) pourraient compliquer certaines épreuves.
Elles se fondent sur la probabilité d’avoir un scénario plus chaud/froid ou sec/pluvieux que les normales calculées sur la période 1991-2020.Pour ces trois mois, il y a ainsi en France 50% de chances (et 70% au sud) d’avoir des températures en moyenne plus chaudes que les normales de saison, contre 20% de chances pour qu’elles soient plus froides (10% au sud), et 30% qu’elles soient similaires aux normales.
Ces calculs de probabilité ne constituent toutefois pas des prévisions météo et « il est encore trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques jusqu’en septembre semaine par semaine », rappelle Météo-France. En outre la confiance dans ces tendances est « limitée », notamment à cause de la fin du phénomène climatique El Niño, précise le bulletin. (AFP)
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