Pilote du Tour. Sandy Casar, côté VIP

Quand il était coureur il aimait être devant. Passé derrière le volant d’une voiture accueillant des invités VIP du Tour de France, Sandy Casar n’a pas perdu son habitude. L’ancien cycliste de l’équipe FDJ pilote l’une des rares voitures de partenaires pouvant rouler à “l’échelon course”. Sa Skoda SUPERB “toutes options” hybride possède un bandeau jaune lui permettant, par exemple, de s’incruster derrière des échappés. « Oui, à certains moments on peut se rapprocher des coureurs, mais c’est toujours quand il n’y a aucun risque, insiste-t-il. Mon rôle est d’être un peu partout, pour expliquer la course à mes invités, mais toujours en restant le plus invisible possible ».

Sandy Casar sait ainsi qu’il ne doit à aucun prétexte passer dans le champ des caméras de la télé. Sur le Tour de France, une petite quinzaine de voitures bénéficie de ce privilège. Sandy Casar conduit celle, bandeau jaune, mandatée par Krys, un des 5 top partenaires de la Grande Boucle. Tous les pilotes de ces voitures sont d’anciens champions cyclistes. Ils se connaissent bien et possèdent leur propre réseau de radio pour s’informer. « Mais nous ne sommes pas tous en même temps au même endroit, nous organisons des roulements, explique Sandy Casar. Ainsi, nous amenons notamment nos invités aux hélicoptères pendant une partie de l’étape ».

Avec près de 10 000 kilomètres parcourus durant chaque Tour de France, Sandy Casar apprécie le confort de sa voiture. C’est aussi le cas pour la capacité de son coffre qui doit contenir tout le nécessaire d’un pique-nique chic. Evidemment, le champagne doit toujours être frais. Le frigo, au centre de la banquette arrière, est là pour cela. « J’apprécie ces moments de partage avec des invités qui ont une connaissance plus ou moins approfondie du vélo, » confie-t-il. Et il y a des instants surprenants. « Lors d’une étape je trouve une place pour déjeuner plutôt tranquille, raconte-t-il. Mon invité va discuter avec le spectateur garé juste à côté. On lui offre le café, puis l’on repart. Il me dit ensuite : “c’est curieux, je travaille avec cette personne depuis dix ans, je l’ai au téléphone régulièrement, et là c’est la première fois que l’on se voit en vrai” » La magie du Tour certainement. (Article sponsorisé)

© SportBusiness.Club Juillet 2022