J.-Luc Bravi (DDB): « Ceux qui ne font rien le paieront cher »

Podcast. Quel sera le sport et son écosystème dans le monde d’après crise du coronavirus ? Jean-Luc Bravi est le président de DDB Paris. A la tête de l’une des agences de communication les plus importantes de France, c’est un observateur éclairé des stratégies de marques. Selon lui, malgré l’incontournable retour des mauvaises pratiques, le temps de la “refondation” va très vite arriver. Il assure qu’à terme seules les entreprises ayant entrepris aujourd’hui un difficile et coûteux virage vertueux perdureront. Extrait.

Il y aura-t-il, selon vous, un monde d’après en matière de communication de marques ?

Jean-Luc Bravi : « Oui, même s’il va mettre du temps à s’imposer. Sur le court terme toutes les entreprises vont avoir besoin de se relancer et, malheureusement, elles mettront le paquet sur des offres inspirées de l’ancien modèle. Cela se fera avec du bas prix et des productions parfois “indignes” (…). En revanche très vite après arrivera la “refondation”. Certaines entreprises continueront quand même sous l’ancien modèle en se disant que celui-ci est rentable et éprouvé (…). Sauf qu’il faut que l’on change ! En revanche, d’autres patrons de boîtes vont se dire qu’il faut réduire la rentabilité quelques années pour retrouver un modèle plus contributif de l’intérêt général et sans penser égoïstement aux seuls résultats de l’entreprise (…). Il faudra avoir les nerfs solides (…) Mais ce sera payant pour demain. (…) Les autres, ceux qui n’ont rien fait, le paieront cher ».

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