Rétro 2022. Août. Sale mois pour l’ovalie.

Dans un peu plus d’une année, la planète ovalie aura rendez-vous en France. Mais à 12 mois du coup d’envoi de la Coupe du monde masculine de rugby, rien ne va plus au sein du comité d’organisation. Son Directeur général, Claude Atcher, a, fin août 2022, été mis à pied à titre conservatoire pour “pratiques managériales alarmantes” au sein du GIP, suite à une enquête de l’inspection du travail. Il sera démis de ses fonctions quelques semaines après. De quoi augurer une sale fin d’année pour le rugby français, notamment à cause du procès de Bernard Laporte, dans l’affaire Altrad.

Mauvaise nouvelle : le Grand Prix de France, ressuscité en 2018 sur le circuit du Castellet, après dix ans d’arrêt, disparaît à nouveau du calendrier du championnat du monde de Formule 1. « L’histoire de suffit plus», pour qu’un GP conserve sa place, a affirmé le patron de la F1, Stefano Domenicali, dont les critères de choix sont désormais totalement financiers.

Mauvaise nouvelle aussi pour KAsper Rorsted, le président d’Adidas Monde : son conseil de surveillance lui a demandé de prendre la porte en 2023, alors que son contrat courait jusqu’en 2026. La faute à une prévision mondiale des ventes qui a été une nouvelle fois revue à la baisse. Dans le même temps, un Français, Régis Schultz, prend les rênes de JD Sports, géant britannique de la distribution d’articles de sport.

© SportBusiness.Club Décembre 2022


L’actualité en août 2022, c’était aussi…

Après la folie des NFT, ce sont le Web.3 et le metaverse qui excitent le monde du sport, comme Manchester City… La Fédération française de handball lance sa chaîne en OTT…

Bein Sports France prolonge de quatre saisons ses droits de diffusion des coupes d’Europe de rugby, une période qui pourrait inclure la nouvelle Coupe du monde des clubs… La chaîne s’est également offert des droits de la Coupe du monde de rugby à XIII pour l’édition 2022 en Angleterre… L’UER acquiert les droits des Jeux Européens 2023 et 2027…


Et chez Paris 2024…

Le relais de la flamme comme à tracer sa route. Une soixantaine de départements devrait signer un accord avec le Comité d’organisation de Paris 2024. Pour recevoir l’événement, chaque territoire est inviter à verser 180 000 euros. Une somme que des collectivités refusent de payer. Pour autant, un consortium d’agences a décroché l’appel d’offres lancé par Paris 2024 pour l’organisation de cette tournée symbolique ouvrant les jeux olympiques. On y retrouve l’agence RnK en chef de file, mais également Doublet, Double 2, Loxam, Olbia Conseil, Lafourmi et Fimalac.