Rétro 2022. Janvier : omicron et jauges sur le podium

Bis repetita. L’année 2022 débute une nouvelle fois sur un fond de menaces liées à la pandémie de covid 19. Cette fois-ci le danger à un nom : omicron, la dernière souche connue du virus dont la 5e vague déferle en France depuis décembre. De quoi inquiéter la population craignant un nouveau confinement et le monde du sport qui ne souhaite pas un nouvel arrêt des activités. Ce ne sera pas le cas. Toutefois, début janvier des jauges maximales sont mises en place dans les enceintes sportives : 5 000 spectateurs maximum pour un stade ouvert et 3 000 dans une enceinte fermée. Elles seront progressivement levées les mois suivants.

Face à cette contrainte, plusieurs organisateurs préfèrent jeter l’éponge ou reporter leur événement. C’est le cas du meeting d’athlétisme indoor prévu le 22 janvier et repoussé début mars. De même, par précaution Sporsora préfère attendre de jours meilleurs pour sa cérémonie des Trophées reportée de début février à mi-avril. C’est aussi le cas pour la Global Sports Week, programmée en mars et qui se tiendra finalement en mai. Pour aider les entreprises de l’univers du sport dont les portes sont fermées en raison de la pandémie ou l’affluence limitée par la mise en place de jauges, le Gouvernement met en place de nouvelles aides.

Pékin 2022 dans la menace

Enfin, la menace du covid 19 donne de nouvelles sueurs froides au Comité international olympique (CIO). Celui-ci a déjà prévenu sur le fait que les Jeux d’hiver se tiendront bien à Pékin (Chine) en février. Mais, ce sera sous des conditions strictes : aucun spectateurs étrangers et bulles sanitaires étanches pour les accrédités. Le Gouvernement met en place un protocole sévère en ligne avec sa politique “zéro covid”.

Dans le même temps, une polémique sur la tenue de ces Jeux en Chine enfle. Des voix mettent en avant le choix “politique” du pays critiqué pour ne pas respecter les droits de l’Homme, notamment vis-à-vis de sa population Ouighour. D’autres appellent au boycott face à un désastre écologique. Coté sportif, le mouvement sportif français a désigné Tessa Worley et Kevin Rolland, comme porte-drapeaux de l’équipe tricolore olympique, et Benjamin Daviet, pour la délégation paralympique.

© SportBusiness.Club Décembre 2022


L’actualité en janvier 2022, c’était aussi…

Adidas succède à Asics comme équipementier de la Fédération française d’athlétisme… Le Coq Sportif devient celui de la Fédération française de danse… Artengo, marque de tennis de Decathlon, signe Gaël Monfils qui remporte le tournoi d’Adélaïde…

L’AS Saint-Etienne s’offre un nouveau logo… La Fédération française de surf adopte une nouvelle identité visuelle… L’agence Keneo devient chef d’orchestre marketing du nouveau circuit de voile des Ocean Fifty… La Fédération française de natation lance sa plateforme OTT avec Sportall… En Suisse, les comptes ont été faits : la présence de siège d’institutions sportives mondiales rapporte 1,6 milliard d’euros au pays…

Expulsé du pays car non-vacciné, le tennisman serbe Novak Djokovic ne peut pas participer à l’Open d’Australie… La France obtient l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby XIII en 2015… Thomas Sénécal a été désigné pour succéder, en juillet 2022, à Thierry Cheleman, comme directeur des sports du groupe Canal+… Le Ministère de la Culture et de la Communication publie une nouvelle liste d’événements sportifs protégés obligatoirement diffusés gratuitement sur les chaînes…


Et chez Paris 2024…

Après les droits des Jeux olympiques de Paris 2024, acquis en sous licence auprès de Discovery Eurosport, France Télévisions signe ceux des Jeux paralympiques. L’accord a été directement signé avec le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 qui avait reçu la délégation du Comité international paralympique (IPC) sur ce dossier. Le groupe audiovisuel public promet une couverture identique à celle des Jeux olympiques et autant de moyens déployés. Par ailleurs, en ce début d’année, le Conseil départemental de Seine Saint-Denis s’inquiète : il craint voir partir une nouvelle épreuve olympique de son territoire. Le tir, prévu pour se tenir dans le Parc départemental Georges-Valbon pourrait déménager. La ville de Châteauroux serait en lice pour accueillir la discipline.