Thierry Reboul (Paris 2024) : “Des tests pour tenir le timing” 🔓

Le ComitĂ© d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) de Paris 2024 a rĂ©alisĂ© lundi 17 juin 2024 un deuxiĂšme test de navigation pour les bateaux engagĂ©s dans la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de vendredi 26 juillet 2024. Thierry Reboul, lunettes de soleil sur le nez et casquette militaire visĂ©e sur le crane a supervisĂ© l’exercice. Il est satisfait

Combien de bateaux étaient concernés par ce test ?

Thierry Reboul : « C’Ă©tait notre deuxiĂšme test et il a concernĂ© 55 bateaux, ceux qui n’avaient pas participĂ© au premier. C’est la moitiĂ© de la flotte totale. Vendredi 26 juillet il y aura 89 bateaux sur la Seine. Ils Ă©volueront par vagues. Le sujet sur lequel on s’entraĂźne est celui du timing : il s’agit de vĂ©rifier la capacitĂ© des bateaux Ă  naviguer ensemble et surtout Ă  tenir un timing. L’objectif est de prĂ©senter les dĂ©lĂ©gations Ă  l’endroit oĂč on le souhaite et quasiment Ă  la seconde prĂšs. C’est cette mĂ©canique lĂ  que l’on peaufine. Lundi 24 juin nous referons un test de ce type avec l’intĂ©gralitĂ© de la flotte, donc les 89 bateaux de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. »

Qu’a donnĂ© ce test ce matin ?

T.R. : « La derniĂšre fois, pour le premier entraĂźnement il a eu clairement quelques minutes de retard. Comme des athlĂštes on a travaillĂ© et aujourd’hui, pour ce deuxiĂšme entrainement, nous sommes trĂšs satisfaits du timing : quasiment chaque bateau est Ă  la seconde prĂšs. Nous sommes trĂšs contents Â».

Combien de vaques il y aura-t-il le 26 juillet ?

T.R. : « Les 89 bateaux seront rĂ©partis entre 5 et 6 vagues. Chaque vague devra ĂȘtre au bon moment au bon endroit. Toutes les dĂ©lĂ©gations seront dans l’ordre protocolaire et chaque bateau embarquera entre une et cinq dĂ©lĂ©gations. Ce sera selon la taille du bateau et la taille de la dĂ©lĂ©gation Â».

Avec ces rĂ©pĂ©titions, avez dĂ©jĂ  dĂ©couvert des choses auxquelles vous n’aviez pas pensĂ© ?

T.R. : « Ce ne sont pas forcĂ©ment des choses auxquelles, heureusement, nous n’avions pas pensĂ©. Ce sont plutĂŽt des choses qu’il fallait amĂ©liorer comme le systĂšme de tĂ©lĂ©communications entre les diffĂ©rents PC, les zones d’embarquement, de dĂ©barquement et les bateaux. Nous n’Ă©tions pas 100% satisfaits sur ce point technique. Mais cela s’est amĂ©liorĂ© ce matin ».

Comment faites-vous pour coller au timing ?

T.R. : « On arrive Ă  s’adapter Ă  la marge grĂące Ă  la vitesse des bateaux. Celle-ci est de 9 km/heur.e Elle nous permet tenir le timing qui a Ă©tĂ© fixĂ©. Un bateau aura environ 45 minutes pour rĂ©aliser “la trace”. Maintenant, on peut demander Ă  un bateau de ralentir Ă  8 eu Ă  7 km/heure, ou au contraire d’augmenter sa vitesse Ă  10, 11 ou 12 km/heure. ».

Votre rĂŽle sera un peu celui d’un Maestro lors de la cĂ©rĂ©monie…

T.R. : « Il y aura effectivement une sĂ©rie de mĂ©tiers et beaucoup beaucoup beaucoup de fonctions qu’il faudra coordonner. Nous serons dans un PC opĂ©rationnel situĂ© juste Ă  cotĂ©, au Conseil Ă©conomique et social, dans le 16e arrondissement».

Il y a-t-il des bateaux de substitution ?

T.R. : « Il existe une flotte réserve composée de dix unités de dix tailles différentes cela pour répondre à des options différentes et afin de pallier à une panne ou une contrainte de dernier moment ».

Propos recueillis par Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Juin 2024