Avec Wind, le Grand Rex met les voiles

Cinéma

Le vent du grand large soufflera mardi 4 février dans la mythique salle parisienne du Grand Rex. Le cinéma accueillera la première édition de Wind, un festival dédié à la voile sportive. Une nouveauté. «Nous ne sommes pas dans la plaisance ni l’outdoor mais bien dans la course, la compétition, explique Pierre-Yves Lautrou, co-fondateur de Tip & Shaft, le média de la course à la voile. Ce festival s’inscrit bien dans notre ligne éditoriale.» Les organisateurs ne recommandent pas aux spectateurs de venir avec leur ciré, mais c’est tout comme vu les seaux d’eau qui seront déversés sur le grand écran.

Quatre films figurent au menu de la soirée, tous inédits, ou pratiquement. Le morceau de choix est Maiden, un film produit par Sony Pictures, qui retrace l’histoire du premier équipage entièrement féminin engagé dans la Whitbread Round the World Race de 1989-1990. Sorti en 2018, le documentaire a été nommé dans de nombreuses compétitions. En France, il a seulement été projeté au festival à La Rochelle. Si le film de la 50e Solitaire du Figaro a également été un peu exposé, les deux autres sont des exclusivités. «Ils ont été spécialement produits pour nous», se réjouit Pierre-Yves Lautrou. C’est le cas pour Race 03 qui emmène le spectateur à bord du catamaran F50 français de Sail GP pour vivre une régate en live du départ à l’arrivée.

Des images jamais vues

Hors Quart suit le duo Franck Cammas et Charles Caudrelier vainqueurs de Brest Atlantiques à bord de l’Ultim Edmond de Rothschild. «Outre des images extraordinaires, Yann Riou, le mediaman embarqué à bord, raconte l’histoire de ce couple de skippers dans cette course, annonce le journaliste de Tip & Shaft. On y voit des moments de vérité incroyables et vraiment très rares dans la voile de compétition.» Un débat suit la projection de chaque film. Les réalisateurs et plusieurs skippers seront présents sur scène pour échanger avec le public. Là encore, loin des côtes, ces instants sont peu fréquents.

«Nous ne voulions pas seulement montrer des films, mais également mettre les marins en avant», confie Pierre-Yves Lautrou dont l’objectif est de pérenniser ce rendez-vous. «Avec Pierre Marcel, réalisateur du documentaire sur Tabarly, et sa société de production Poppop, nous avons choisi cette date, en plein hiver, alors que le temps est gris et que les urbains et Parisiens rêvent de grand large,» indique le journaliste. A ce jour, près de 2.000 spectateurs partagent cet avis.

© SportBusiness.Club Février 2020
Article publié en association avec Sportune.fr