Film. Challenger, de Varante Soudjian

Sur un malentendu, ça peut toujours passer. Luka Sanchez, piètre boxeur amateur, rêve d’être un grand boxeur. Pour l’heure, il ne se contente que de petits combats foireux. Mais le destin s’en mêle, et sur un coup mal contrôlé, Luka se voit propulser au sommet des rings, face aux plus grands. C’est une autre histoire qui s’ouvre à lui. Une (petite) analogie avec Rocky est volontaire : « Avec mon co-auteur Thomas Pone, nous partageons une passion commune (…) pour la saga Rocky, confie* le réalisateur Varante Soudjan. L’idée de réaliser une comédie sur la boxe nous a toujours fascinés. Ainsi, l’idée de Challenger a germé : proposer un Rocky à la française ».

Pour entrer dans la peau d’un boxeur, Alban Ivanov, qui tient le premier rôle dans Challenger, s’est entrainé dans la salle du Marseille Boxing Club pendant six mois, quatre à cinq fois par semaine. « Sur le tournage, il avait toutes les attitudes d’un boxeur,» assure* le réalisateur. Les combats, réglés par le chorégraphe Emmanuel Lanzi, ont demandé plusieurs jours de travail pour la mise en scène. Les maquillages évoluaient de round en round. Six cents figurants ont participé à la scène du principal combat pour galvaniser l’entrée des boxeurs dans la salle. Le tournage s’est déroulé à l’automne 2023 à Amiens.

Challenger, de Varante Soudjian. Avec Alban Ivanov, Audrey Pirault, Soso Maness. Production : Alef Two, Les Enfants Terribles. 1h35. Sortie en salles : mercredi 23 octobre 2024 (France).

Trois questions* à Alban Ivanov

Qu’est-ce qui vous a séduit le plus à la lecture du scénario ?

Alban Ivanov : « Avant tout, c’était d’incarner un boxeur et de filmer des vrais combats de boxe, ce qui relève vraiment du défi ! Le fait d’ajouter de la comédie dans cet univers était d’autant plus intéressant ».

Êtes-vous aussi un fan de Rocky ?

A.I. : « Bien sûr. Une amie de ma mère m’a récemment envoyé des images de moi en train de taper dans un punchingball, je devais avoir sept ou huit ans. À cette époque, on me surnommait Rocky. Cette saga a bercé ma vie. Je me souviens avoir commencé par L’oeil du tigre. Comme de nombreux confrères humoristes, d’ailleurs, j’ai grandi avec cette idée en tête : avoir l’oeil du tigre ».

Qu’est-ce que cette discipline vous apporte physiquement et mentalement ?

A.I. : « Du bien-être. Je retrouve aussi beaucoup de similitudes entre la boxe et le one-man-show. Les mêmes changements de rythme, petits crochets à droite et à gauche, gros uppercut pour cueillir le public. Cela a aussi considérablement amélioré mon cardio et m’a apporté une aisance sur scène ».

© SportBusiness.Club Octobre 2024

(*) Extraits du dossier de presse “Challenger”.