Podcast. Adda Abdelli, acteur et co-auteur de la série Vestiaires, avec Fabrice Chanut, est toujours surpris du succès rencontré par sa fiction dont la dixième saison débute samedi 21 novembre 2020 sur France 2. La série, qui met en scène des personnages en situation de handicap dans une piscine, permet de démontrer comment le sport peut être un bon vecteur pour l’inclusion sociale.
Ancien nageur, Adda Abdelli confie justement que le choix d’un vestiaire de sport n’est pas anodin et que ce lieu, ainsi que l’humour, permet de faire passer des messages. L’acteur espère que les Jeux paralympiques de Paris 2024 connaitront autant de succès que ceux de Londres en 2012. Extraits.
Comment expliquez vous le succès de Vestiaires ?
Adda Abdelli : « Déjà en raison de mon talent et de mon physique… non, je plaisante… (rires). Plus sérieusement, (…) nous avons voulu montrer que le handicapé était une personne comme tout le monde, qui a les mêmes problèmes que vous : la femme, les enfants, le travail… Finalement, nous avons tous à peu près le même quotidien quand on a oublié nos différences physiques ».
Le sport est-il un bon vecteur pour faire changer des idées ?
A.A. : « J’irai plus loin : la société devrait s’inspirer de ce qui se passe dans un vestiaire et sur plot de départ. Nous, nous avons choisi l’humour, qui nous uni, tout comme le sport. Le vestiaire est un endroit où il n’y a pas de mensonge possible. La série montre des personnes en situation de handicap en maillot et cela renvoie à la réflexion que nous avons tous avec notre corps. Malgré ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les personnes qui sont en situation de handicap qui se posent le plus de questions sur leur corps, ou ont le plus de difficulté sur la projection de leur corps. (…) Et puis, nous sommes également tous unis devant l’effort ».
© SportBusiness.Club Novembre 2020