CNOSF: démission de Brigitte Henriques

La présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques, élue en juin 2021, a démissionné jeudi 25 mai 2023 de son poste. Un coup de théâtre en pleine assemblée générale quatorze mois avant les JO-2024 de Paris, afin de mettre fin à une crise interne qui dure depuis plus d’un an et demi, a annoncé le CNOSF.

Les conflits et rivalités internes out eu raison de l’ancienne vice présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia. La secrétaire générale de l’instance Astrid Guyart va assurer l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président « dans les trois mois à venir », précise le communiqué du CNOSF.

Officiellement, Brigitte Henriques reste en place jusqu’au 29 juin prochain, date à partir de laquelle pourra être convoqué un Conseil d’administration… si d’ici là les membres n’ont pas démissionné en masse. Mais, cela n’a pas été le cas lors de l’Assemblée générale alors que quelques individualités avaient évoqué cette hypothèse. Un ou une nouvelle présidente sera alors être désigné, puis le choix devra être validé lors d’une AG extra-ordinaire. Le début de l’été promet d’être très chaud. (Avec Agence France-Presse)

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Mise à jour. Réaction de Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport et Cycle : « J’ai été très surpris par cette décision, mais la situation ne nous satisfaisait pas car cela donnait une mauvaise image au monde économique du sport. Maintenant, nous allons voir si cette solution permet de rebondir. »

Mise à jour. Réaction d’Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports. « Cette démission est la décision de Brigitte Henriques. J’en prends acte, et je la respecte. (…) Je sais combien la douleur de Brigitte est grande. C’est une femme de conviction, une femme engagée, passionnée, courageuse. (…) Il n’y a pas de vainqueur aujourd’hui. Mais il peut y avoir une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique du CNOSF, qui doit maintenant se rassembler, rebondir avec le chemin institutionnel et démocratique qu’il choisira (…) J’ai confiance dans la résilience du sport français, et suis plus que jamais à ses côtés ».