Podcast. Président du Conseil départemental de Vendée, Alain Leboeuf souhaite développer les courses au large dans son département. Après le Vendée-Globe, dont le départ de la prochaine édition sera donné en novembre 2024, la Vendée-Arctique, actuellement en course, ce sera le tour de la New-York-Vendée au printemps 2024…
Pour Alain Leboeuf ce choix est stratégique : il veut faire de son territoire la capitale de la course au large en solitaire. Selon lui, les retombées en image de ces courses permettent de développer l’attractivité de ton territoire pour les touristes mais aussi les entreprises. L’élu explique aussi l’intérêt de la collectivité d’être propriétaire et organisateur de ces courses et pourquoi elles ne sont réservées aux monocoques Imoca. Extraits
Qu’apportent en retombées les courses au large au département de Vendée ?
Alain Leboeuf : « D’abord, pour nous c’est une chance inouïe d’avoir l’Océan. Nous voulons profiter de cette image et nous voulons devenir le département des courses nautiques au large sans assistance en solitaire. Il que nous puissions continuer à développer cette idée d’un département touristique profitant de cet Océan et tourné vers la mer pour que les Français soient heureux de venir en vacances sur le bord de l’Océan Atlantique. Développer cette image c’est aussi aider nos chantiers navals (…) notamment chez nous avec Bénéteau, le premier fabricant au monde de bateaux de tourisme. C’est une vraie chance que nous voulons continuer à cultiver à travers ces courses des océaniques ».
La Vendée va-t-elle accueillir le relais de la flamme olympique, malgré le tarif demandé par Paris 2024 ?
A.L. : « Mais bien sûr. Ce n’est même pas une question. Je sais que dans certains départements se posent la question. Excusez-moi, mais 150 000 euros pour faire vivre vibrer les Vendéens… Nous avons une chance inouïe d’accueillir des Jeux olympiques. La prochaine fois ce sera dans longtemps et nous ne serons plus là ».
Entretien : Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Juin 2024