Publié mardi 10 janvier 2023, Le suppléant, le livre du Prince Harry, se classe dans le top des ventes de livres en France. Ses révélations sur la cour royale britannique défrayent la chronique. Mais celui qui occupe le cinquième rang dans l’ordre de succession au trône britannique, parle aussi un peu de sport. Il a découvert cette activité lors de sa scolarité au prestigieux collège d’Eton.
J’ai décidé que mon truc à moi, à Eton, ce serait le sport. Les élèves sportifs étaient divisés en deux catégories : les “têtes sèches” et les “têtes mouillées”. Les têtes sèches jouaient au criquet, au foot, au rugby ou au polo. Les têtes mouillées pratiquaient l’aviron, la voile ou la natation. J’étais dans le camp des têtes sèches
Le Prince Harry avoue une certaine faiblesse pour le rugby.
Je pratiquais tous les sports de ma catégorie, même si mon préféré était le rugby. Un sport magnifique, qui me fournissait en outre une excuse en or pour courir et tout démolir sur mon passage. Le rugby me permettait de donner libre cours à ma colère [la « tornade rousse », comme disaient certains de mes camarades]. Et puis j’avais une plus grande tolérance que les autres à la douleur.
Et il a également développé le “cricket en chambre”
Ce sport nécessitait une batte, une balle de tennis et un mépris total pour notre intégrité physique. Il y avait quatre joueurs : un lanceur, un batteur, et deux défenseurs stationnés à mi-couloir, chacun un pied dans le corridor et l’autre dans une chambre. Pas forcément l’une des nôtres. Nous dérangions souvent d’autres élèves en train d’essayer de travailler. Ils nous suppliaient d’aller ailleurs. (…) Le radiateur figurait le guichet comme au cricket. Nous débattions sans cesse des règles du jeu. À quel moment pouvait-on considérer qu’une interception était valide ? Près du mur ? Oui, interception validée. Près d’une fenêtre ? Non, hors-jeu. Une main, un rebond ? Moitié dehors.
Le suppléant, du Prince Harry, éditions Fayard, 554 pages, 26,50 euros