C’est elle qui aura la lourde tâche d’ouvrir le plus grand événement sportif du XXIe siècle en France : la flamme olympique est un des éléments marqueurs des Jeux olympiques, au même titre que les médailles ou la cérémonie d’ouverture. Mais contrairement à ces deux derniers, la flamme pourra être visible par tous les Français. Même de tout près. A partir de mai 2024, le feu olympique et sa torche, dont le design sera dévoilé mi-2023, doivent traverser environ 700 villes et “une soixantaine de départements”, indique t-on chez Paris 2024.
L’objectif initial était de passer à proximité de 90% des Français, avançait le comité d’organisation il y a un an. Depuis, la facture présentée aux départements a refroidi quelques élus territoriaux : 150 000 euros demandés pour accueillir une journée la flamme et toute son organisation événementielle. Concrètement, l’événement itinérant devrait mobiliser 200 à 300 personnes. Derrière un cordon de sécurité, les relayeurs ouvriront le dispositif. Au total, 12 000 personnes devraient porter la torche, seuls, en duo ou en groupe. Les partenaires, dont un véhicule festif suivra dans le cortège, auront un quota d’invitations : Coca-Cola a indiqué vouloir sélectionner un millier de jeunes.
Paris 2024 souhaite un programme événementiel populaire pour ses relais de la flamme, avec des rendez-vous festifs en soirée lors de chaque étape de la caravane. Un groupement d’agences est chargé de cette organisation. Le coût quotidien, rapporte L’Equipe, s’élèverait 450 000 euros, soit un budget total pour les relais supérieur à 30 millions d’euros. Outre la métropole, la flamme olympique visitera aussi une partie des territoires outremarins, dont Tahiti qui organisera les épreuves de surf. En revanche, il n’y aura aucune visite à l’étranger, comme l’aurait demandé le CIO.
Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Septembre 2022