
Podcast. Deux cockpits d’avion, une envergure de 23 mètres, une longueur de 32 mètres et un mat de 35 mètres de haut, le jouet de François Gabart en impose. Le maxi trimaran flotte depuis jeudi 22 juillet midi dans le port de Concarneau (Finistère). L’Ultim du skipper, recordman du Tour du monde en solitaire, a une couleur, le bleu “Klein”, et un nom : SVR-Lazartigue, les deux marques du groupe français de cosmétique, Kresk.
François Gabart et son nouveau partenaire commercial, Didier Tabary, le président de Kresk, révèlent dans cette interview croisée exclusive pour SportBusiness.Club comment ils vont travailler, l’un avec l’autre. Le maxi-catamaran sera un support de communication pour les marques du groupe, mais aussi le porte parole de la stratégie sociétale et environnementale de la société de cosmétique, notamment via sa nouvelle Fondation “Kersk 4 Oceans”. Un podcast enregistré au pied du bateau, cris des mouettes compris. Extrait.
Quel est l’objectif du groupe Kresk dans ce partenariat sportif ?
Didier Tabary : « Le bateau aura plusieurs vertus. A un moment donné, le média [le bateau] est le message. Ce qui nous a intéressé c’est que la voile est un sport environnemental propre et que nos marques s’inscrivent dans une dynamique de “clean beauty”. Il y a donc une parfaite cohérence entre le message porté par le bateau, l’univers de la voile de façon générale, et le message que portent nos marques (…). Avec ce partenariat, nous souhaitons aussi donner plus de notoriété à nos marques [NDR : SVR, Lazartigue, Fillmed]. Et i y a d’autres sujets, comme la dynamique que crée ce sujet en interne. Nos équipes sont très impliquées et motivées. Je pense que ce projet va donner une fierté d’appartenance de nos équipes à notre groupe, qu’elles ont déjà mais qui sera encore plus fort demain. Par ailleurs, ce bateau va nous conduire à aller plus loin encore en politique RSE dans les mois et les années qui viennent ».
Le programme sportif du bateau s’est-il adapté aux besoins marketing de votre nouveau partenaire ?
François Gabart : « Il faut comprendre que ces projets aujourd’hui se coconstruisent avec le partenaire. (…) Maintenant que le bateau est à l’eau il y a quelque part le choix des courses, du programme, … de tout ce qui peut être fait avec un bateau comme celui-ci. Il faut le voir comme un outil que l’on peut utiliser de manière très différente en allant sur certaines courses, en servant à la notoriété des marques en essayant d’aller chercher de l’exposition dans les médias ou auprès du public. On peut aussi amener le projet vers des opérations de relations publics pour faire vivre le projet en interne. C’est un outil qui peut se développer en fonction des besoins des partenaires. C’est très souple. (…) Il se trouve que les courses que nous souhaitions faire intéressaient les besoins du groupe Kresk. C’est sans doute aussi pour cela que le bateau intéressait le groupe. Nous sommes capables d’adapter notre programme sportif pour répondre aux besoins de nos partenaires ».
© SportBusiness.Club Juillet 2021