Rétro 2021. En août, le Messi est arrivé à Paris

Le vol VJT 783 en provenance de Barcelone a été très attendu. Ce mardi 10 août, sur les parkings de l’aéroport du Bourget (Seine Saint-Denis), plusieurs centaines de supporters du Paris Saint-Germain ont fait la fête à Lionel Messi. Sextuple vainqueur du Ballon d’Or (il décrochera une septième fois le Trophée en novembre), l’Argentin est considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde. A près 22 ans passées au Barça, le footballeur, 5e personnalité la plus connue au monde, s’engage avec le PSG jusqu’en 2023 et 30 millions d’euros de salaire annuels dont une partie versées en tokens, ces jetons de cryptomonnaie.

Une autre contrat fait parler de lui : celui signé entre Altrad et les All Blacks. Créée par Mohed Altrad, l’entreprise de BTP de Montpellier, est déjà partenaire du XV de France depuis 2018, et du Montpellier Rugby depuis 2011. Avec l’équipe de Nouvelle-Zélande, c’est le monde que s’est offert l’entrepreneur. Dès le 1er janvier 2022, sa marque s’affichera sur la face avant des maillots de l’une des franchises sportives les plus connues de la planète. L’accord de six ans, conclu au “feeling”, s’élèverait à 100 millions d’euros.

Un demi-million de tests anti-covid

A l’autre bout de la planète, les Jeux olympiques de Tokyo se concluent : Paris 2024 devient officiellement la prochaine destination. Anne Hidalgo, la Maire de la Capitale, rapporte ainsi le drapeau olympique en France. Il s’élèvera sur la façade de l’Hôtel de Ville durant trois ans. Au Japon, plus d’un demi-million de tests anti-covid ont été réalisés par les organisateurs auprès des athlètes et personnes accrédités, sans avoir détecté des clusters importants. D’ailleurs, le comité d’organisation s’enorgueillit et affirme que “l‘épidémie pouvait être jugulée”.

L’heure est aux premiers bilans. En France, à la télévision, plus de 50 millions de personnes ont regardé, ne serait-ce qu’une fois, les images des Jeux durant la quinzaine sur les chaînes de France Télévisions. Neuf millions étaient régulièrement branchés sur Eurosport. Au Japon, certains observent d’autres retombées : l’organisation des Jeux aurait permis de développer la pratique sportive dans le pays : elle serait passée de 53% à 60%. Plus prosaïquement, les retombées économiques de l’événement ont été évaluées à près de 50 milliards d’euros. Fin août, place désormais aux Jeux paralympiques. Sans réelle surprise, ils se tiendront également à huis clos.

© SportBusiness.Club Décembre 2021


L’actualité en août 2021, c’était aussi…

L’équipe cycliste française Total Energies de Jean-René Bernaudeau annonce l’arrivée, dès 2022 et pour deux saisons, d’une star du cyclisme mondial, le slovaque Peter Sagan, triple champion du monde… CVC Capital Partners, déjà associé au Tournoi des Six Nations de rugby, entre au capital de la Liga, le championnat d’Espagne de football… Adidas cède sa marque Reebok à l’américain Authentic Brands Group… Mercedes arrête son programme en Formula-e.

A Tokyo, Teddy Riner ne concoure pas avec le même kimono Mizuno que ses coéquipiers de l’équipe de France. Le judoka se prépare à lancer sa propre marque… En France, de retour de Tokyo, Steven Da Costa, champion olympique de karaté, fait des pieds et des mains pour qua sa discipline, recalée pour Paris 2024, soit tout de même présente dans trois ans. Ce sera peine perdue…

Figure du marketing sportif en France, Bruno Molinas, créateur de l’agence Sportys, décède brutalement à 60 ans… Ancien président du Comité international olympique, le Belge Jacques Rogge disparaît à 79 ans.


Et à Paris 2024…

Membre du Comité international olympique comme représentant des athlètes, Tony Estanguet n’est plus membre de l’instance sportive : son mandat est arrivé à échéance. Le président du Comité d’organisation est resté une vingtaine de jours à Tokyo, à la tête d’une délégation d’une cinquantaine de personnes de Paris 2024, toutes présentes au Japon comme “observateurs”. En revanche, c’est depuis Paris, et le site du Trocadéro, que le COJO a réalisé sa courte séquence événementielle lors de la cérémonie de clôture de Tokyo 2020. A menu, un passage de la patrouille de France et un immense drapeau attaché, virtuellement, à la Tour Eiffel. Le vent trop violent ce jour là, a empêché de réaliser en vrai cette prouesse technique.