Dans leurs bateaux, les marins du VendĂ©e Globe, dont le dĂ©part est donnĂ© dimanche 10 novembre 2024 des Sables-d’Olonne, emportent quelques gâteries. Arnaud Boissières pourrait embarquer quelques cookies de son partenaire La Mie Câline. « C’est un de nos produits phares, reconnait David Giraudeau, Directeur gĂ©nĂ©ral de l’enseigne de boulangerie. Nous en vendons 38 millions ». Combien sont Ă©coulĂ©s grâce Ă la visibilitĂ© de la marque dans la voile ?
« Impossible de savoir ce que rapporte directement le sponsoring du bateau, reconnait le dirigeant de la Mie Câline. Mais, quand en 2015 [au dĂ©but du contrat] nous Ă©tions Ă 58% de notoriĂ©tĂ© spontanĂ©e, dix ans après nous atteignons 81% ». David Giraudeau, aux commandes de l’entreprise familiale explique aussi que le bateau d’Arnaud Boissières a permis Ă l’enseigne de se dĂ©velopper dans les relais d’autoroute. « Des portes se sont ouvertes,» indique-t-il.
Un investissement multiplié par 2,5
La Mie Câline, prĂ©sente dans le basket-ball depuis 27 ans avec un tournoi national rĂ©servĂ© aux moins de 15 ans, investit 400 000 euros annuellement dans le sponsoring voile et le monocoque de son skipper. « La moitiĂ© est versĂ©e par nos franchisĂ©s, et l’autre par nous, prĂ©cise le dirigeant. Quand nous mettons 1 euro les retombĂ©es mĂ©dias sont de 2,5 euros ». Une estimation en Ă©quivalent achat publicitaire calculĂ© par Kantar Media.
L’accord actuel avec Arnaud Boissières accompagnĂ© en activation par l’agence Sport Market court jusqu’Ă fin 2025 après la Transat Jacques-Vabre. Pour la suite, rien n’est encore dĂ©cidĂ©. « L’Ă©poque est compliquĂ©e notamment en raison de la hausse de nos matières premières, avance David Giraudeau. Il faudra convaincre nos franchisĂ©s et trouver une nouvelle histoire Ă raconter ». Le patron de la Mie Câline, qui regarde tous les dossiers, confie aussi qu’il faudrait donner plus de visibilitĂ© au bateau et Ă son skipper dans ses points de ventes.
Bruno Fraioli, envoyĂ© spĂ©cial aux Sables-d’Olonne
© SportBusiness.Club Novembre 2024