Si le nom de POMA vous est inconnu, c’est certainement parce que vous n’avez jamais mis les pieds sur une piste de ski et plus précisément dans une télécabine. Depuis 90 ans, POMA, abréviation de Pomagalski, du nom de cet ingénieur polonais inventeur du premier téléski installé à l’Alpe-d’Huez en 1936, équipe la plupart des remontées mécaniques et systèmes de transport par câble. En France mais aussi dans les 90 pays où le groupe est présent.
Avec 1200 collaborateurs dont 850 en France, 8 000 installations et cinq sites industriels en France sur l’arc alpin, POMA est un poids lourd qui ne pouvait pas rater le rendez-vous des Championnats du monde de ski de Courchevel Méribel 2023. Si l’avenir de l’entreprise se joue aussi dans les téléphériques urbains- une activité qui représente la moitié environ du chiffre d’affaires actuel- « le cœur du cœur de l’activité demeure la montagne, le premier marché historique de POMA », affirme Fabien Felli, nommé Président depuis juin dernier d’une société qu’il a rejoint il y a onze ans.
« Ces championnats d’envergure internationale n’ont pas eu d’équivalent en France depuis quatorze ans et pour Poma, accompagner et soutenir les organisateurs était tout simplement une évidence », raconte Fabien Felli, pour qui « la montagne est inscrite dans l’ADN de la société ». L’événement est aussi l’occasion de rappeler « la cohésion des entreprises acteurs de la montagne, tout cet écosystème solidaire »
À Courchevel et Méribel, nul n’est donc besoin pour la société de multiplier les banderoles : tous les équipements de remontées mécaniques sont signés POMA ! L’engagement de l’entreprise dans le monde du ski ne date pas d’hier : soutien des jeunes athlètes de la Fédération Française de Ski, POMA accompagne aussi le Fonds de dotation “Enfance et Montagne” créé par l’Ecole de Ski Français, les célèbres “pulls rouges”, qui a déjà permis à près de 9 000 enfants venus de France entière de découvrir la montagne. La Fondation POMA accompagne aussi plusieurs athlètes, dont la skieuse paralympique Marie Bochet depuis près de dix ans.
Fabien Felli confesse aimer « la montagne autant l’hiver que l’été », lui qui comme beaucoup, s’est initié au ski dans les petites stations en Corse, dont il est originaire. Aujourd’hui, il pratique le ski alpin « dès [qu’il] le peut », et le trail et le trekking « régulièrement ». Dans son Panthéon des stars de la montagne, il jure n’avoir qu’un seul nom à avancer. Mais quel nom ! C’est celui de son beau-père, Patrick Russel, vainqueur des Coupes du monde 1969 et 1970 à Val-Gardena (Italie) et vainqueur du Géant en 1971. (Article sponsorisé)
Marie Maudieu
© SportBusiness.Club Février 2023