« Mettre en avant le littoral de la Loire-Atlantique »

Podcast. Les skippers de l’édition 2021 de la Solitaire du Figaro arrivent ce vendredi 17 septembre à Saint-Nazaire, terme de la 4e et dernière étape de la célèbre course à la voile. Celle-ci reviendra encore l’année prochaine dans le département de Loire-Atlantique. La collectivité territoriale a signé un accord de 6 ans avec OC Sport Pen Duick, l’organisateur, pour accueillir l’épreuve.

Installé dans le Village de la course, à l’ombre de la base sous-marine de Saint-Nazaire, non loin des chantiers navals où se dressent les futurs paquebots de croisière, Jean-Luc Séchet, vice-Président du Département de Loire-Atlantique, explique que ce partenariat va permettre de mettre en avant le littoral que possède sa région et ses 28 ports. Accompagné de Joseph Bizard, Directeur général d’OC Sport Pen Duick, l’élu revient sur les valeurs de la voile et la nécessité aujourd’hui de voir le sport s’engager dans une politique environnementale. Extraits.

Pourquoi le Département de Loire-Atlantique s’est associé 6 ans avec la Solitaire du Figaro ?

Jean-Luc Séchet : « Parce que c’est une course mythique, emblématique. C’est LA course par étapes. Donc, quelque part, associer le nom du département de la Loire-Atlantique avec la Solitaire du Figaro c’était pouvoir bénéficier de l’image de cette course au large. Il y a également la volonté (…) de rappeler que nous avons 130 km de côtes, 28 ports avec des caractères différents entre le Nord-Loire et le Sud-Loire. Le nautisme est aussi un objectif pour ce département. Enfin, une des ambitions est aussi d’amener l’ensemble des habitants de Loire-Atlantique vers la mer, vers le littoral et montrer l’ensemble des pratiques qu’il peut procurer. (…) Pour le département de Loire-Atlantique, cet investissement est de 500 000 euros annuels ».

Comment se porte économiquement l’univers de la course au large ?

Joseph Bizard : « Paradoxalement, il se porte plutôt bien. Nous aurions pu croire que nous allions ressortir groggys après une année de diète sportive pour certains ou de diète médiatique. En fait, il s’est avéré que cette année de covid nous a aidé à mettre en valeur ce sport. (…) Nous entendions que la voile était le plus beau sport au monde, mais que son principal problème était qu’il fallait le faire connaître. Le covid a, paradoxalement, permis de mettre en avant un Vendée Globe extraordinaire et, un peu plus tôt, avec le soutien du département de la Loire-Atlantique, d’organiser une Solitaire du Figaro. (…) Cela nous a permis de mettre [la voile] en avant et, du coup, le résultat est qu’en sortie de ses crises, nous avons 34 bateaux au départ cette année, alors que d’autres événements se sont portés un peu moins bien. Nous avons aussi des signatures de nouveaux partenaires, notamment le département de la Loire-Atlantique ».

© SportBusiness.Club Septembre 2021


Ecoutez le podcast* de Jean-Luc Séchet (Loire-Atlantique) et Joseph Bizard (OC Sport Pen Duick).

(*) Enregistrement réalisé avec un Zoom Podtrack P4