Le Comité international olympique (CIO) a “toute confiance” dans la sécurisation des Jeux olympiques de Paris, et estime que la France a tiré les leçons du fiasco de la finale de la Ligue des champions en mai dernier au Stade de France, selon son président, Thomas Bach. « Après un certain nombre de consultations et visites, » dont trois jours de réunions la semaine dernière à Paris, « je peux dire que nous avons toute confiance dans les autorités sécuritaires françaises, » a-t-il déclaré lors d’un point presse vendredi 9 septembre 2022.
La sécurité, déjà l’un des sujets les plus épineux pour chaque rendez-vous sportif international, s’annonce encore plus délicate lors des Jeux de 2024 en raison de la grande parade fluviale prévue sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture. S’y ajoute le souvenir des scènes de chaos autour du Stade de France lors de la finale de Ligue des champions le 28 mai dernier, dues à un “enchaînement de dysfonctionnements” et à des “défaillances dans la préparation” de l’événement, selon le rapport du Sénat rendu en juillet.
Mais la page est tournée pour le CIO, qui juge que les autorités françaises ont « tiré les bonnes conclusions des incidents à l’occasion de la finale de Ligue des champions », a estimé Thomas Bach. La semaine dernière déjà, Pierre-Olivier Beckers, président de la commission de coordination du CIO, s’était dit “rassuré” quant à l’organisation “en toute sécurité” de la cérémonie d’ouverture après s’être entretenu avec le nouveau préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Début août, ce dernier reconnaissait néanmoins auprès de l’AFP qu’il y avait “encore des discussions sur la jauge” des spectateurs qui assisteront à cet événement depuis les quais bas et les quais hauts de la Seine. A l’origine, les organisateurs tablaient sur 600 000 spectateurs, mais plusieurs voix se sont élevées pour recommander, comme la Cour des comptes dans un pré-rapport, la réduction du format. (AFP)
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