Lui, estime qu’il doit toujours respecter le code du peloton. Et pourtant il n’y est plus, sur un vélo. Ancien coureur professionnel, Thierry Bricaud, est toutefois toujours en course… mais derrière. Directeur sportif de Groupama-FDJ, il pilote la voiture numéro 1 de l’équipe cycliste française. Dans la file des voitures suivant le peloton, il doit aussi répondre à certaines règles : rouler à droite et à sa place. « Nous avons chaque jour un numéro d’ordre correspondant la place du premier de l’équipe au classement général, explique t-il. Evidemment, mieux vaut être dans le premier tiers que 22e. Dans ce cas, on est très loin et cela devient difficile et long pour dépanner un coureur ».
Sur la galerie de la Skoda SUPERB qu’il conduit est solidement fixé une dizaine de vélos. A l’intérieur se trouvent plusieurs roues, en cas de crevaison, et beaucoup dont les doubles des chaussures pour chaque coureur. « Nous sommes au moins trois dans la voiture, précise Thierry Bricaud. Deux directeurs sportifs, dont moi, et un mécanicien. Parfois, il y a aussi un invité. Il briefé avant compte tenu de la spécificité de notre conduite… sportive ». Le véhicule est le vaisseau amiral de l’équipe. C’est de là que sont transmises les consignes de course aux équipiers, via une radio.
« Ca, c’est le rôle de l’autre directeur sportif, confie t-il. Moi, je me concentre sur la conduite. Les dangers sont partout sur une course cycliste, encore plus sur le Tour de France. A tout moment nous pouvons être appelé en queue de peloton pour ravitailler un coureur ou le dépanner. Dans ce cas, je dois remonter le plus vite possible la file des voitures qui nous précède. J’ai besoin d’un véhicule avec un moteur puissant pour cela ». Et avec une bonne tenue de route. (Article sponsorisé)
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